dimanche 24 mars 2013

L'imparfaite quête de la perfection


Et non, je ne suis pas disparu.

Il semble que dans cette quête de passer "d'imparfait" à "quasi-parfait", le temps a passé... loin du clavier.

Résultat: Revenons à ce vieux moyen, que celui d'écrire, afin d'essayer de comprendre la perfection.

En effet, la quête vers la perfection fut ratée.

Doit-on vraiment être parfait? Au fait, qu'est-ce que la perfection? Se peut-il que la perfection de l'un soit l'imperfection de l'autre?

Comment doit-on vivre avec la parfaite imperfection de l'un? Et l'imparfait imperfection de l'autre?

Est-ce que la perfection existe vraiment?

Chose certaine, je ne serais jamais parfait.

C'est une bonne chose, car sinon je ne serais plus L'Homme Imparfait....





vendredi 1 mars 2013

Un nouveau mois, de la nouvelle merde, mais de la merde quand même...


Enfin! Le mois de mars est arrivé. Plusieurs diront même «Le mois du soleil, le printemps, le mois de la vie, c'est le renouveau, que c'est beau!».

Renouveau? Soleil? Positivisme? Que c'est beau! Ouais, peut-être pour les gens lisant des Harlequins, mais pourtant, encore ce matin je suis sous le choc des atrocités de ce monde.


Lorsqu'on peut lire dans La Presse (lien) qu'un ex-conseiller de Stephan Harper mentionne que «La porno juvénile ne fait de mal à personne», j'ai carrément le gout de chier par terre.

Quoi dire de plus?

Faut-il être assez imbécile? Nous n'avons pas trop à nous demander ce qu'il regarde seul chez lui le soir.

En plus, hier on pouvait lire un texte concernant le BDSM dans le Journal de Montréal (lien) . Toujours à l’affût des vraies nouvelles importantes au Québec, on pouvait y voir une photo d'un homme, un peu trop serré dans son «kit» de cuir et ayant l'air tellement à l'aise sur la photo qu'on pourrait croire qu'il est parti finir ses jours juste après la séance photo, qui nous montrait son atelier de BDSM.

«Comme dans le livre de Anastasia et Christian? Que c'est excitant!!! J'espère qu'il va être dans le tome 4» diront les amateurs de ce roman merdique à l'eau de rose acide.

Excitant, excitant... si de voir une trousse de premiers soins à côté d'objets, soi-disant sexuel, c'est excitant, et bien je vais devoir changer ma vision de la sexualité.

Et si de lire «Je connais une fille qui a des ­orgasmes ­seulement avec la ­douleur. Pour elle, aller chez le ­dentiste, à froid, est une source de jouissance ­extraordinaire» vous trouvez ça excitant, alors je prônerais l'abstinence jusqu'à la fin de mes jours!

Bref, un nouveau mois, de la nouvelle merde, mais de la merde quand même...

Ça me fait penser un peu à cette chanson de Marilyn Manson:


This Is The New Shit*


*Pas foutu mettre les vraies paroles dans son propre vidéo. This is The new shit est devenu This is The new hit... calvaire... Voilà pour les vraies paroles... 



samedi 23 février 2013

La fatigue sélective

Nous étions devant la télé. Bien assis, mais pas tellement finalement, nous regardions la télévision, jusqu'à ce qu'elle m'empoigne mon sexe.

J'étais fatigué, vraiment fatigué. Ça faisait depuis déjà deux heures que je me retenais pour ne pas dormir profondément. Pas que ce que nous regardions était moche, loin de là, mais comme on dit, j'avais ma semaine dans le corps. Je dirais même plus, dans le cul!

Étant à combattre le sommeil qui revenait à tout moment, elle décida d'empoigner mon sexe.

- Hummmmmmm! Hummmmmmmmmmmmmmmmm! Oui!

Ce que la fatigue disparaissait tout d'un coup!.

Elle partit vers la cuisine pour un verre d'eau et revint avec cet air de "ce soir, je vais t'avoir mon homme". Elle arriva, enleva mon pantalon, mes sous-vêtements et dirigea sa bouche sur mon engin en érection. Vraiment en érection.

J'étais excité. Ses yeux me disaient "reste calme, je m'occupe de tout". Elle s'occupait effectivement de tout. Et ma fatigue avait disparu comme par magie.

Ses lèvres se déposèrent sur mon gland, continuèrent son chemin pour qu'il puisse être senti jusqu'aux amygdales et firent ensuite le chemin inverse. Elle répéta le geste souvent, de façon convaincante afin que rien, non rien, ne puisse laisser un doute sur l'aboutissement du geste.

Ses yeux m'indiquaient la ferme intention que Madame avait pour cette fin de soirée. Elle y allait de va-et-vient, successivement pour qu'on en entende les claquements de lèvres sur ma queue partout dans la maison.

"Smack mack mack smack smack mack mack mack smack", les mains accompagnaient aussi les lèvres dans les gestes jusqu'à ce que je décidai de me lever.

L'Homme se levait!

Lui prenant la tête, pas trop fermement, mais juste un peu afin de pouvoir suivre le va-et-viens, je me sentais comme un vrai homme. La virilité me remontait à l'esprit. I'm the man!

Après quelques "humm", "tu es vraiment bonne", "continue", et le fameux "sti que tu es hot", je commençais à sentir qu'il n'y avait pas seulement la virilité qui remontait. J'étais sur le point de jouir.

En plein milieu du salon, debout devant Madame qui était "confortablement" assise sur le divan, juste à côté de la fenêtre du salon, dont le rideau devait laisser voir de l'extérieur les ombres de nos actes et qui devait facilement exciter ceux qui pouvaient regarder, j'ai laissé aller un:

- Humm... je....vais...

Je me retire et je la regarde me regarder. Je me sentais en contrôle de l'incontrôlable. Pour la première fois depuis des lunes, j'avais l'impression d'être un vrai mâle. Elle avait vraiment réussi son oeuvre, son chef-d'oeuvre.

Et moi, les mains remplies de jouissance, je me disais que la fatigue, c'était vraiment sélectif.

Oui, car la vie de couple est parfois remplie de moments de fatigue, vécus par l'un ou par l'autre, mais parfois, lorsqu'on se donne la peine, il en résulte des moments incroyables qui nous aide grandement à nous faire sentir bien.

Vraiment bien.


mercredi 20 février 2013

"Trop", est-ce vraiment comme "pas assez"?


"Trop", est-ce vraiment comme "pas assez"?

Bonne question, hein?

Pourtant, nous sommes plusieurs à relater cette phrase idiote. Ce qui est fascinant chez l'humain, c'est justement le nombre de phrases sans génie que nous utilisons dans une vie.

À titre d'exemple et probablement la pire de ces inepties: "Il a le défaut de ses qualités".

Il a quoi? Le défaut de ses qualités? Comment rendre une chose totalement positive en quelque chose de négatif.

Monsieur Jobin est un être très serviable. Il est toujours prêt à aider les autres. Malheureusement, il devrait prendre conscience à devenir un peu plus insoucieux et égocentrique, car en fait, sa serviabilité occasionne beaucoup de problèmes. En effet, par sa bonté, il fait passer son entourage pour des êtres incapables de se servir seul. Non, mais quel être imbécile! Il a vraiment le défaut de sa qualité...

Vous voyez comme c'est con? Après on se demande pourquoi de plus en plus de gens sont individualistes. Faudrait ne pas prendre de chance d'avoir trop de qualités, question que ce ne soit pas perçu comme des défauts.

Bref, dans un côté un peu plus personnel, je vous ai partagé dernièrement la prise de conscience d'un manque que j'avais. Le manque d'investissement dans la portion conjoint/père de ma vie. Je me souciais peut-être un peu trop du coté professionnel que celui personnel, pensant que toute cette portion était déjà bien "rodée". La gent féminine désigne souvent cette situation en disant "Tu nous as pris pour acquis". Bon, une autre affaire. Je pensais plutôt que c'était inné dans notre couple/famille, mais bons nous ne sommes pas ici pour faire une élaboration du concept inné/acquis.

Suite à une illumination extra-sensorielle venant d'une planète d'un autre monde parallèle, j'ai pris sur moi l'idée de mettre plus d'emphase sur la portion personnelle de ma vie, soit celle père/conjoint. Question de remettre les priorités aux bonnes places, je sentais que j'avais besoin de m'investir davantage à être un père/conjoint irréprochable que d'être un travailleur reconnu partout où je vais. Le glaçage sur le gâteau c'est la reconnaissance au travail, pas à la maison.

"On rebrasse le tout et on avance!", me dis-je.

Après 3 semaines, je crois que c'est réussi. J'aime beaucoup comment j'ai évolué. Oui mesdames les hommes évoluent aussi! C'est mon ami Cro-Magnon qui me l'a dit en voyant son voisin, Homo Sapiens!

Tout allait pour le mieux... ou le moins pire, c'est selon.

Hier, j'ai pris congé du travail. Madame avait congé aussi, comme chaque mardi.. Les enfants au Centre de la petite enfance, nous avions prévu passer du temps seul, profiter de la vie et des boutiques de décoration. Wouhoooo!. Nous en avions besoin, car après une fin de semaine à combattre un virus intestinal, nous avions encore à vivre avec certaine séquelle de ces deux jours...euh... crampantes!

Malgré ce fait, et étant fier d'avoir évolué au point de mettre de coté le travail pour une journée avec ma chérie, je m'attendais à avoir un peu l'ambiance que l'on retrouve dans les films de Madame. Ahhhhhhhhhh mon prince charmant juste pour moi, la joie!

Erreur! Ce ne fut pas mauvais, mais pas extra. Fatigue et sourire trop discret n'ont pas aidé la cause. Avais-je eu trop d'attente? Peut-être bien. J'aime les attentes. Il faut en avoir, sinon on fait du surplace. Trop? Bah oui, peut-être... Mais est-il mieux d'avoir trop d'attente que pas du tout?

Est-ce que "trop", c'est réellement comme "pas assez"? C'est pourtant ce qui m'a été dit sur l'oreiller par Madame, le soir venu.

J'ai bien essayé de comprendre le tout. Comment mon changement d'intensité à vouloir passer du temps en famille pouvait soudainement passer de "pas assez" à "trop" et ainsi me faire dire que ça revenait au même?

Étant curieux de nature et cherchant toujours à m'améliorer, j'ai questionné Madame afin de pouvoir déchiffrer l'énigme. Si j'avais quelque chose à changer, je le ferais, mais je devais comprendre. Par contre, je peux être assez intense dans ma quête, et ce, afin de bien évaluer la situation problématique. Ensuite, si le constat est que je me dois de faire un mea culpa et bien, je serai le premier à le faire. Belle qualité celle de pouvoir se repentir, n'est-ce pas?

Sauf que la "recherche à l'amélioration de mon moi-même" a mené à beaucoup de stress intérieur pour la personne ayant à répondre à toutes ces questions, Madame, et en a suivi une discussion mouvementée des plus désagréables. Vraiment un beau gâchis.

Il n'y a pas à dire, parfois, j'ai vraiment l'impression d'avoir le défaut de mes qualités...

samedi 16 février 2013

50 nuances ... de réalité (3)

Mercredi. C'est le grand jour pour plusieurs de ces intoxiqués.

Encore une fois, en bon conjoint sympathique, naïf et aimant un peu le trouble, je m'étais donné la mission de lui acheter le dernier tome de l'histoire la journée de sa sortie. Vraiment, je n'avais rien compris. Mais ma grandeur d'âme surpassait ma déception et ma constatation

Madame serait contente. Moi, moins.

Alors que j'entrais dans le local pour aller chercher les enfants, 3 femmes, dont une éducatrice, discutaient. Elles avaient vraiment l'air d'avoir une belle discussion. Problèmes avec leurs enfants? Elle n'avait pas l'air de s'en soucier d'une miette. En me voyant au loin et voulant s'approcher, ma jeune progéniture se fit bousculer par un "ami", les larmes s'en suivent. Les 3 femmes ne s'en souciaient pas, elles discutaient. Alors que mon enfant me regardait au loin et voulant que je m'approche, chose qui était impossible de faire sans défaire l'importante discussion, ayant probablement comme sujet la refonte de finance de la Province ou comment équilibrer les inégalités dans ce pays ou comment améliorer le système de santé publique, je décidai de les déranger.

-Viens voir papa.

Je l'a pris dans mes bras pour ensuite l'habiller sur le petit comptoir et ainsi quitter le Centre de la petite enfance.

Pendant ce temps, les femmes étaient toujours en grande discussion jusqu'à ce qu’une première décide de quitter le local. Alors qu'elle feint la sortie du local, je la regardais du coin de l'oeil s'arrêter dans le cadre de porte pendant un instant.  Elle y resta quelques secondes jusqu'à ce qu'elle se retourna vers l'éducatrice, d'un pas assurée en disant:

- Mais là, est-ce qu'Anatasia va rester mariée avec lui ou bien...

Le cerveau m'explosa. Nous n'aurons vraisemblablement pas les solutions à l'économie et les services publics du Québec de si tôt.

- Ah non, pas encore ce foutu livre de malade mentale? Êtes-vous folle ou quoi? C'est un livre, pouvez-vous en revenir un peu? Je ne suis plus capable d'en entendre parler. Calmez-vous sur les boules chinoises, les menottes et les prises du petit veau attrapé dans un rodéo.

Aussitôt les 3 visages se sont retournés.

- Ben quoi? Madame aussi le lit, n'est-ce pas mon cher?

- Oui effectivement, je n'ai plus de vie, plus de femme, les enfants n'ont plus de mère à cause de ces livres-là.

- Ouais, mais c'est seulement 3 semaines de nos vies. Aujourd'hui sort le 3e tome.

- Trois semaines? Dans le cas de Madame, c'est plutôt 2!

- 2 pour 2 tomes, 3 pour 3 tomes, je les ai lu en anglais. Madame va lire aussi le 3e?

Ayant appris par la lecture de ce livre par Madame que les femmes aimaient se faire contrôler, j'ai aussitôt répondu:

-Elle le lira quand je lui donnerai le droit. Madame devra le mériter.

Non, mais pourquoi ce système de contrôle si intéressant dans un livre ne pourrait pas l'être dans la vie. Et pourquoi que contrôler la sexualité? Vous trouvez ça romantique? Et bien soit!

Le soir venu, toujours sous le choc, je me posais la question. Devais-je brûler le livre et ne jamais lui donner? Comme ce n'est pas dans ma nature, je décidai de lui remettre. Ne voulant pas que Madame passe la soirée à me "lire dans la figure", je me suis donné la mission de lui remettre alors que la dernière lumière s'éteindra rendu à l'heure du dodo.

Clic! 

La dernière lumière s'est fermée. Elle vint me rejoindre dans les couvertures. Pour la première fois depuis longtemps, ma main gauche n'était pas sur son cul afin de lui permettre de comprendre l'envie qu'elle me donnait. Je lui poussai au-dessous des couvertures l'élément qui allait nous permettre de vivre la dernière étape de ces moments interminables.

- C'est quoi ça... euh... AHHHHH OUIIIIIIII (non, je ne lui avais pas trouvé le point G...). Tu me l'a acheté? Ah merciiiiiiiiiiiiiiiii.

S'en était fait. Comment allait se passer la prochaine fin de semaine. Jamais deux sans trois? L'acharnement et l'intoxication qu'avait causée la lecture de ce livre nous avaient menés à beaucoup de nuits blanches.

-Ah vous aussi vous avez retrouvé votre libido?

-Non, on se chicane, on vit des crises. Madame ne comprend pas que lorsque je passe 3 semaines à vouloir écouter les séries éliminatoires de hockey en avril-mai et qu'après 2 jours, elle me fait la moue (ne pas confondre avec l'amour...) pour que je change mes habitudes, ce que je fais, c'est la même chose que lorsqu'elle lit ce livre sans arrêt. Surtout que, contrairement à moi, elle ne change pas ses habitudes et perdure dans son intensité, me laissant seul avec les enfants vivre une vraie vie, saine, mais sans femme/mère...

Samedi suivant. Très belle journée. Activité familiale, sourire et bonheur. Pendant l'après-midi, je lui donnai la permission de faire sa lecture. Pendant ce temps, je faisais des recherches. Je recherchais des films d'amour sur la toile. Étant romantique et passionnée, j'aimais aussi les belles histoires d'amour, je m'étais donné la mission de trouver en image la représentation parfaite de cette histoire d'amour. J'avais trouvé. Une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, cinq fois!

Mon fantôme d'amour peut aller se rhabiller! Il semble que les "histoires d'amour basées sur le respect des limites de l'autre", il y en avait plein le web..

Elle lut le livre pendant plus 150 minutes.

Le soir venu, après avoir discuté avec Madame, lui partageant des émotions refoulées depuis plus de 15 ans, nous avions tous entre nos mains pour vivre une soirée digne de nos débuts.

Il semble que depuis qu'elle lisait cette trilogie, j'avais changé. J'étais devenu plus attentionné, plus amoureux, je la prenais plus comme une femme, moins comme seulement une mère. Finalement, elle m'a dit qu'elle aimait beaucoup ce que j'étais devenu, qu'elle avait retrouver le gout aux moments intimes, qu'elle n'avait jamais ressenti d'émotion aussi forte que depuis nos débuts et que pour elle la lecture de ce livre, avait changé notre couple pour le mieux.

Effectivement, je voulais tout faire pour que l'on reprenne le contrôle sur notre vie amoureuse et j'avais décidé, tout au long de ces trois semaines, de m'ouvrir comme je l'avais jamais fait.

Ce soir là, j'ai laissé tombées mes barrières et j'ai déballé avec émotion tout ce que j'avais sur le coeur dans ma vie. Une grande preuve de confiance, car jamais je ne pensais raconter certains éléments de mon passé à personne. Ce moment dura près de 90 minutes. Les yeux de Madame brillaient, elle admirait mon courage et comprenaient mieux certaines réactions que je pouvais avoir en réaction à certaines situations.

Je n'avais pratiquement plus de cachettes envers elle.

Nous nous regardions avec amour, je sentais qu'elle avait compris que j'avais grandement besoin de la femme qu'elle était. Que rien au monde ne devait contrecarrer ce que je ressentais pour elle.

Jamais je n'avais vécu un moment aussi tendre. Les émotions avaient maintenant fait place à l'excitation. Plus je la regardais, plus j'avais le gout de lui faire vivre l'extase. Que ce plaisir soit aussi intense que l'émotion que je venais de vivre. Elle méritait bien ça!

Je ne voulais pas la baiser.

Je voulais lui faire l'amour. 

Vraiment. Comme l'amour que j'éprouvais pour elle depuis toujours.

Je pris alors les devants, tranquillement, en lui disant d'un air des plus affectueux:

-Chérie, que veux-tu faire maintenant?

- Euh.. bien...j'en profiterais pour lire un peu...

Quoi?!?!?!?! 

La réalité venait de me rejoindre! Je n'étais visiblement plus l'homme de sa vie.

Que l'on brûle ces livres à tout jamais...

- fin de la dernière partie ... pour l'instant... - 

vendredi 15 février 2013

Compliquées, les femmes?

"Ah que les femmes sont compliquées!"

Combien de fois dira-t-on cette phrase?

Pourtant, nous ne sommes pas mieux qu'elles. Loin de là. Et ce qui est encore plus surprenant, c'est que pour le nombre de fois qu'une femme ferait ce reproche à un homme, il y a 100 hommes qui reprochent la même chose aux femmes.

Force est de constater que, soit nous n'avons pas la capacité réelle de bien les cerner, soit nous aimons nous plaindre afin de nous prouver quelque chose de totalement faux..

Depuis quelque temps, je me sens moche. Vous l'avez lu dans la première partie de mes 50 nuances.

-Hein quoi, d'autres histoires de 50 nuances?!? Moi qui avais terminé le troisième tome depuis 3 heures, j'en veux d'autres, je n'en peux plus!!!

-Madame, calmez-vous, ce n'est qu'un billet de blogue utilisant le terme afin d'avoir votre attention...


Pourtant, je n'ai rien à me plaindre. Beau travail, belle maison, belle famille, bonne santé, de quoi je me plain?

Depuis plus de 3 ans, ma vie professionnelle prend une très grande partie de ma vie. Ayant un travail public, parfois médiatisé. Pour m'y accomplir du mieux possible, je peux toujours compter sur Madame. Elle m'aide, me supporte, me pousse, m'encourage et accepte les nombreuses absences extérieures dues aux rencontres fréquentes.

Jamais de mot de découragement, toujours à l'affut pour tenir le fort familial, malgré la fatigue grandement justifiée. Madame est extraordinaire, mais je ne sais plus comment lui faire savoir.

Pourtant, j'ai toujours une solution lorsqu'il s'agit de mon travail. Est-ce normal? Comment la vie professionnelle peut-elle être plus facile à gérer que de démontrer ses émotions à la personne qui partage sa vie depuis près de 13 ans? On dirait que j'ai oublié comment l'aimer correctement.

Pourtant, n'y a-t-il quelque chose de plus facile que d'aimer? Parfois, j'en ai des doutes. La routine familiale m'avait fait oublier la femme. Elle existait, mais quelque part dans ma tête. J'avais remplacé la réalité de Madame par un scénario dans ma tête. Alors que dans ma tête tout était clair, je m'étais inventé comme quoi, automatiquement, elle ressentait ce que je m'imaginais. Il fallait que je m'extériorise. Que je lui communique. Mais un homme, lorsque ça communique, ça ressemble un peu à un discours d'un enfant de trois ans qui raconte sa journée à la garderie...

-Je veux te dire... euh... tu sais... tu es la meilleure mère... non tu n'es pas que ça, mais tu es une femme... euh.. tu m'excites... euh...non je ne pense pas qu'à baiser... ah euh....tes yeux... euh... tu sais...depuis le temps... NON...je n'essaie pas de te quitter... euh.

Tout ça pour dire "Chérie, je t'aime plus encore qu'au début"

Notre difficulté ou notre entêtement à ne pas communiquer nos états d'âme viennent souvent compliquer ce qui pourtant devrait être si simple.

Après ça on parle de femmes compliquées?

Oui, parfois elle vie selon ses hormones.

Ah les hormones féminines. Congédiez l'ingénieur qui a pensé au fonctionnement de tout ça!

Bref, ce vendredi-là, j'ai eu l'impression que j'étais en train de manquer quelque chose d'important. Quelque chose qui me faisait dire "Euh..."

Oui, chaque fois que j'ai l'impression de manquer quelque chose d'important, je dis "euh....". Belle façon de s'exprimer hein?

J'étais en train de considérer Madame comme étant que "la mère des mes enfants". Rien de moins...

Elle l'est, mais elle est tellement plus. J'avais besoin de me sentir comme dans les premières années passées avec elle. De laisser aller mes émotions et partager avec elle de la plus belle façon possible la vie routinière d'un horaire avec enfants, afin de pouvoir la regarder avec les yeux de l'amoureux qu'elle a connu et que je croyais être encore..

Rousseau disait "L'homme est bon par nature, c'est la société qui le corrompt"

Moi je dis "Les femmes sont simples à comprendre, c'est les hommes qui compliquent le tout"

jeudi 14 février 2013

Je m'éteins. Elle m'allume. C'est la St-Valentin!


J'ai le sentiment d'être à l'envers. Mon coeur est à l'envers, ma tête est à l'envers ainsi que les culottes du bon Roi Dagobert. 

Pourquoi toujours ce sentiment, alors que tout devrait aller si bien. Comme une impression de ne pas peser lourd dans la balance. 

Quoique...

Tout s'embrouille. Un peu comme le pare-brise de l'auto lors d'une journée de gadoue. J'ai beau faire aller les essuie-glaces, envoyer le liquide lave-glace, le résultat est le même. Ça s'embrouille.

Madame, elle m'allume. Comme cette chandelle que l'on apprécie lorsque survient une panne d'électricité un soir d'hiver. Celle qu'on ne pensait jamais trouver, cachée dans un endroit des plus inaccessible. « Enfin, de la lumière, nous sommes sauvés! »

Madame est formidable. C'est la femme de ma vie. Son sourire me faire frissonner. Sa voix me rassure. Sa persévérance et son acharnement sont un exemple pour chacun pouvant la connaitre. Un corps à faire rêver. C'est ma muse, ma complice. Je l'admire pour ce qu'elle est et elle est l'être la plus importante à mes yeux.

Aujourd'hui, c'est la St-Valentin.

Quelle fête inutile! Du moins, lorsque nous avons le sentiment de faire ressentir à l'être aimer toute la gratitude que l'on a envers elle à chaque moment passé avec elle. Pourquoi se contenter d'une journée alors que ça peut être fait quotidiennement?

Aujourd'hui, c'est la St-Valentin et pour la première fois, réellement, j'ai l'impression que j'aurais dû la souligner comme jamais.

Je t'aime xxx

lundi 11 février 2013

50 nuances ... de constatation (2)


Déjà deux semaines ont passé.

Je cherche toujours à savoir ce qu'il y a d'aussi d'extraordinaire dans cette trilogie.

Force est de constater que ça lui a quand même réveillé en elle plusieurs fantasmes. Fantasme, fantasme, fantasme...

Commentaire à moi-même:

Un fantasme, c'est comme les gens au Québec qui chiale, qui ont toutes les solutions du monde dans leur tête pour remettre le Québec sur la "map", mais que lorsque vient le temps d'agir, d'aller voter, manifester... ben... ça "leu" tente pas...

Fin du commentaire.

Elle termina le premier bouquin 5 jours après l'avoir commencé. En bon conjoint, gentil et pas encore conscient de la débilité de la chose, je suis retourné chez Cotsco, et ce, avant qu'elle le termine, pour lui acheter le deuxième.

Pas sûr de comprendre ce que je venais de faire réellement. Nous venions de passer 5 jours d'enfer. 5 jours à me faire tasser par un livre "style Twilight", mais dont la fille mange des claques avec un joujou pour jouir au lieu d'avoir peur de se faire croquer. Belle façon de voir le cul. Franchement.

Étais-je jaloux d'un livre?!?! Merde, si c'est le cas, que l'on m'enferme au plus criss! Mon enfer était plutôt dû à une accumulation de "sèche". Sèche! Tout ça, "grâce" aux hormones de Madame suite au dernier accouchement. Heureusement, elle semblait retrouver certains aspects de désir suite à la lecture de l'histoire. Et il semblerait que beaucoup de femmes soient dans la même situation.

Commentaire à moi-même:

Avoir su qu'il fallait une histoire d'amour basé sur le contrôle la dominance, les fouets, les chaines, les boules chinoises et un homme qui traite la femme comme de la merde pour retrouver la libido, on aurait laissé tombé les mesures d'égalité des sexes et d'équités ... 50 ans de féministe pour ça?!?!

Je crois qu'il n'y a pas 25% des scènes se passant dans ce livre qui, si elles avaient été proposées réellement par votre homme, n'aurait pas fini avec une phrase du style "Tu me prends pour qui maudit pervers qui pense juste au sexe?". C'est vrai ou pas?

Prenons les scènes en intégralité, mais adapter pour un film, ayant les mêmes détails et un homme déciderait qu'il prend 3-4 heures par jour le regarder devant son écran d'ordinateur. Résultat? Houlala que les madames ne seraient pas contentes..."C'est ça, tu aimes mieux les filles sur internet que moi et bla-bla-bla..."

Fin du commentaire.

Chaque minute qu'elle le pouvait, elle empoignait le deuxième tome de façon à ce que personne ne puisse lui enlever et replongeait aussitôt dans l'histoire de cette sotte. Sotte inexpérimentée, désirant se sentir femme avec un homme lui apprenant que l'épanouissement de la vie sexuelle se passe à coup de domination bestiale. Il était aussi un sot.

Ses moments de lectures incessantes et trop fréquentes commençaient franchement à me rendre de très mauvais poil! Son obsession en était rendue malsaine. Alors que je me faisais plaisir à lui faire remarqué qu'elle organisait tout son temps en fonction de la poursuite de son livre et que son intensité à tout vouloir le lire vite, vite, vite, me faisait penser à un alcoolique ne pouvant d'arrêter de boire une bouteille de vin après seulement 1 verre ou deux, elle se mit sur la défensive en me menaçant de "crisser le livre à la poubelle".

Fallait reprendre nos esprits. On se calme ti-gars!

- Ben non, ne le jette pas, ça me fait plaisir de te voir apprécier mon cadeau. Fais juste attention de ne pas tomber dans l’extrême. Pour le reste, c'est correct.

A-t-on quelque chose de mieux à faire un samedi soir? Être chacun de notre coté du divan, elle lisant son livre et moi, ne sachant plus à quelle page web me vouer. Allô la vie! Je ne savais plus comment lui dire que j'avais besoin d'elle. Pas que concernant le plaisir charnel, mais aussi pour sentir que j'existais. Je suis lààààààààààà! Allez ouste Papa et Maman. J'avais la ferme intention que l'on redevienne les complices d'autrefois. Je refusais de constater qu'il fallait en faire le deuil.

Alors que je n'avais pas trop d'attente concernant la soirée, surprise! Nous l'avons passée à parler de fantasme, de désir, de rapprochement. On constatait que la vie de parent avait carrément bousculé la vie d'amant.

Tout semblait revenir au beau fixe. On souriait, elle était plus présente. Enfin! J'ai retrouvé Madame! Madame avait l'air de bien aller. Par contre, le stresse causé par les multiples accrochages du à ses lectures obsessives avaient l'air d'y avoir troublé la digestion. Mais bon, elle sera mieux dans un jour ou deux...

Le soir même, au coucher, les discussions semblaient avoir donné des envies à Madame. Alors que ma main gauche, comme chaque soir, avait entrepris la découverte de son cul, elle semblait s'être ouverte à l'idée. De côté sur le matelas, elle brandissait son bassin de l'arrière vers l'avant en se frottant le sexe sur ma cuisse et ainsi me démontrant avec certitude qu'elle acceptait mes avances. Je la retournai doucement sur le dos. Ma main pris aussitôt le chemin vers l'avant, lui caressant l'entrejambe avec la ferme intention de lui donner un moment des plus intenses.

- Chéri, dans le livre, le personnage masculin caresse le clitoris avec son pouce. Ça l'air que c'est encore meilleur.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Mon pouce prit aussitôt la position, laissant mon index et mon majeur pénétrer doucement l'intérieur des deux orifices adjacents. Elle se laisse aller, l'excitation est à son mieux. Ses respirations sont de plus en plus fréquentes et mon engin réagit à la beauté de son corps. Elle m'excite. Oh qu'elle m'excite! Rien n'est comparable à la beauté de Madame.

Elle est en extase et me demande d'occuper sa bouche:

- Donne-moi ton pénis, j'ai besoin de le sentir à l'intérieur de ma bouche.

Nous avions l'air d'avoir perdu à Twister, mais la défaite ne nous causait aucune amertume.

Après quelques minutes:

-Vient en moi mon amour.

Ça y est! Les jambes bien à l'opposé l'une de l'autre, je vais et je viens...Jusqu'à ce que...

Jusqu'à son regard croise le mien:

-Qu'est-ce qu'il y a mon amour, tu n'as plus l'air à avoir de plaisir, lui dis-je, un peu essoufflé.

-Bah, quand tu me regardes aussi intensément, ça me gèle et ça me met de la pression.

Je me suis retiré, sans coït. J'essayais de comprendre ce qui venait de se passer. Comment peut-on avoir de la pression à avoir du plaisir? Je ne lui faisais pas passer un examen pour être accepté en médecine, je lui offrais le meilleur de moi même, étant même prêt à m'oublier, pour lui procurer l'extase qu'elle méritait.

Nous en avons discuté par la suite, toujours sous les draps. Je ne comprenais pas plus, mais la discussion nous avait permis de ne pas s'endormir en froid l'un contre l'autre. Je constatais que la faciliter à se laisser aller n'était pas la même pour chacun. Je devais m'adapter.

Une journée venait de passé. Après le souper, je me devais d'aller chercher quelque chose dans la vanité de la salle de bain.

Alors que j'ouvris la porte de l'armoire, que vois-je au fond? Est-ce un livre?!?!? Ce n'est pas un dictionnaire en tout les cas. Eh bien oui, c'est le livre! Je rêve ou ben quoi?!?!?

Tel un mangeur compulsif qui se cache du chocolat dans tous les recoins de la maison, venais-je de découvrir le pourquoi des ses problèmes digestifs?

- Madame, as-tu vraiment dissimulé ton livre là pour lire en cachette?

- Ben quoi, comme ça tu ne peux pas me passer de commentaire sur le fait que je le lis.

- Ah ben calvaire, je n’en reviens pas...

Hein? J'étais consterné. St-ciboire de bâtard! Il n'y avait donc rien de réglé et mon étonnement faisait maintenant place à la peur...

Vais-je devoir l'enfermer pour folie passagère? Meuh non... Poursuivre l'auteure pour atteinte à ma vie privée? Peut-être bien.

Mais que faire avec Madame? Comment faire pour la désintoxiquer? J'ai besoin de Madame.

Je l'aime... Au secours!!!

- fin de ma deuxième partie - 











jeudi 7 février 2013

Crache-moi dans les oreilles, tu sais que ça m'excite! (VioleTT Pi - eV)

C'est depuis seulement deux semaines, alors que je naviguais sur un blogue trouvé au hasard, que j'ai trouvé un billet nous donnant l'occasion d'écouter un extrait exclusif d'un album à venir d'un artiste encore inconnu pour moi, VioleTT Pi. La chanson en question était Fleur de Londres.


Étant curieux de nature, je me suis empressé de "Googgler" le nom de l'artiste. J'avais aimé le son et je voulais en connaitre davantage.

C'est ainsi que j'ai trouvé un minialbum, appelé eP que l'on pouvait se procurer à un prix volontaire. 5$ pour 4 chansons, pourquoi pas?

À la première, écoute, faut vraiment apprendre à l'apprivoiser, mais la force de son oeuvre est de laisser des vers d'oreille à répétition.

"Si j'ai cassé ton coeur en millions de miettes de biscuit, j'espère qu'il était chinois et qu'il a redestiné ta vie".

Une force des mots et du sens musicale comme il se fait rarement au Québec. Ces 4 chansons ont joué à répétition. Dans l'auto, à la maison, au travail. J'en fais une obsession.

C'est donc avec impatience que j'attendais la venue de son album eV, prévu pour le 5 février 2013. 6h00 le matin, la journée de la sortie, je me branche sur iChansons pour télécharger la suite de son oeuvre.

Résultat :

Que c'est déconcertant, que c'est n'importe quoi, MAIS QUE C'EST BON!!!!!!!!!! 

À quoi bon toujours se contenter de la même musique confortable, sans défi et si facile?

L'album de VioleTT Pi est probablement l'album le moins accessible pour celui qui écoute de la musique en étant fermé d'esprit. Pour celui qui ne veut pas faire travailler son cerveau et qui ne sait pas reconnaître le travail acharné des artistes. Un album de Green Day sera toujours un album de Green Day...

Mais pour les amateurs de son nouveau, l'album eV de VioleTT Pi saura vous accrocher. 

Que dis-je? L'album vous fera jouir!!! 

Passant d'un rythme à un autre, utilisant des textes parfois d'une lourdeur pouvant causer un réel malaise, l'effet que procure l'écoute de cet album ne peut qu'être positif. 

C'est un peu comme le premier qui a pensé à mettre de la confiture de fraise sur une toast au beurre de pinotte. Quelle idée bizarre, mais ça torche comme déjeuner!

Bravo à VioleTT Pi! 

Malheureusement, obligation familiale oblige, je n'ai pu être du lancement hier au Belmont. 

Longue carrière à Karl Gagnon et sa bande. 

Crache-moi dans les oreilles, tu sais que ça m'excite!



lundi 4 février 2013

50 nuances ...de déception (1)


Un samedi, chez Cotsco.

Plus tôt dans la semaine, j'avais entendu parler d'un livre qui faisait fureur auprès de la gent féminine. Je l’aperçois du coin de l'oeil et je me dis que ce serait gentil d’offrir ça à ma douce. Je le prends, je le paye et je quitte. Quelle belle attention!

Le soir même, je me retrouve en compagnie d'amis lors d'un souper. Le "fun" est "pogné". On mange bien, on boit bien, on discute bien. Le livre fait surface dans la discussion. Il semble que tout le monde le connaisse en détail. Les femmes le trouvent bon, mais se gardent une petite gène. Les hommes ont un sourire dans la face qui en dit très très long. On avait dit les yeux que j'ai lorsque je vois Madame se dénuder. La bave quasiment sortie de la bouche...

- C'est très excitant, tu vas profiter des effets pervers que donne la lecture de ce livre par Madame.

Bon, j'étais un peu surpris, mais à cause de leur réaction je commençais à avoir hâte qu'elle le débute. "Partons de ce souper que tu puisses le lire. Et qu'on en jouisse par la suite", que je me disais dans ma tête. Ça arrive, j'aime ça rêver.

Je n'avais aucune idée du sujet réel de ce livre jusqu'à l'on me dise que c'était un livre érotico-sado-maso-gnagnan. Et pourquoi pas? Un petit peu d'excitation dans notre couple ne pourrait pas nuire. Malgré toute la bonne volonté du monde, il semble que Madame soit en panne sèche et que par le fait même je devais faire de même.

"Sèches!"

3 jours plus tard, mardi, la lecture commence. Elle me dit: "bof".

2 jours plus tard : "ça commence à être hot dans mon livre". Toujours rien de plus dans la vie à deux.

"Calmons-nous, c'est juste un livre. On ne va pas en faire une mission. Arrête de penser qu'elle deviendra la bête que tu rêves. De toute façon, tu l'aimes de même.", disait mon bonhomme bleu en haut à droite.

"Mais ça fait 2 jours qu'elle te parle de fantasme, qu'elle t'excite avec ces grands yeux verts, ses seins distingués et son cul d'enfer. Un moment donné elle va faire suivre ses bottines, pas juste les babines" disait son opposé, de couleur rouge, à la gauche.

"Pas juste les babines, pas juste les babines. Si tu savais ce que je me contenterais de faire avec ses babines...", me dis-je.

Vendredi, je ne me sens pas bien. Journée ardue, journée stressante. J'ai besoin d'un peu d'affection. Ça arrive aussi aux hommes ça (meuhhhhh ouiiiii!). J'avais besoin de me sentir utile. Je ne sais pas, je "feelais" merdique, je m'emmerdais devant cette télé me démontrant l'inutilité que nous avions faite des temps libres sans enfants. Je devais être dans mon SPM sympathique...

Assise sur le canapé, ma douce moitié est jolie. Que dis-je? Elle est bandante! Elle est LA "MILF". Pas pour rien que ça désigne "Mother I'd Like to Fuck". Mère que j'aimerais baiser. J'aimerais. C'est exactement elle ça. J'aimerais ça, mais ça n'arrive pas...

Bref, je la regarde entre deux scènes, ses yeux sont brillants. Je lui fais des sourires. Son cul, quoique reposé sur le coussin du divan, réussi à me faire fantasmer. La langue, les doigts, qu'importe, j'ai le goût de me laisser aller chaque fois que mon regard croise le profil de son cul. Je la regarde, je lui dis que je l'aime et lui demande un gros "colleux". Ça avait l'air de l'emmerder, mais elle est venue vers moi.. Pourquoi ça l'emmerde? Avais-je fait de quoi de pas correct? Elle m'a dit qu'elle était fatiguée, mais j'avais l'impression que je la dérangeais.

Voyant que la fatigue nous emportait, j'abdique en premier et décide d'aller me coucher. Elle voulait lire 5-10 minutes et venir me rejoindre après. Serait-ce le soir? On est quand même vendredi et que fait-on le vendredi? "On est vendredi, on fait l'amouuuuuuuuuuur".

J'avais tellement hâte qu'elle vienne me rejoindre. Ça fait trois jours qu'on parle cochon et que le désir monte chaque jour. Par contre, l'habitude routinière me fait réaliser que ça risque de demeurer en fantasme. Elle va faire comme chaque jour, prendre 5 minutes pour se crémer, se coucher et me dire, après que ma main sur son cul lui fasse comprendre mes intentions, "Non... les enfants... chus fatigué... j'ai mal au dos... le mur est gris...le soleil est jaune...l'arbre est dans ses feuilles marilon marilé".

Bref, je me suis endormie, après 20 minutes d'attentes. Deux heures plus tard, elle venait me rejoindre. Trop prise par sa lecture, je n'existais plus. Je dormais, mais pas tant que ça. Je bouillais! Elle était seulement fatiguée avec moi ou ben quoi? 

Au lever du soleil, je lui ai demandé comment elle avait fait pour avoir la force de rester éveillée aussi longtemps en bas, alors que la majorité du temps, elle passe les journées à se plaindre de la fatigue.

C'est ainsi qu'elle me dit:

- Ah j'ai lu. Le livre est tellement bon et tellement excitant que j'ai même pris 20 minutes pour me satisfaire aux toilettes.

Tabarnak!!!! Elle me niaise ou quoi? Pas que j'ai quelque chose avec le plaisir solitaire (c'est ce qui me sauve la vie), mais criss de calice de ciboire de tabarnak...

Ah pi d'la marde!

- Fin de ma première partie -

dimanche 3 février 2013

Entrée en matière

Chaque jour depuis 22 ans je m'efforce à comprendre la femme. Au début, c'était plutôt la fille, mais qu'importe, je n'y comprends rien pareil. Vers le milieu de l'adolescence, elle m'avait laissé un goût amer à la suite d'une courte période de fréquentation.

- J'ai quelque chose à te dire, ça fait 3 semaines que je couche avec un autre.

Belle entrée en matière! Chouette de se sentir comme de la marde à sa première expérience amoureuse. J'en étais convaincu: À quoi bon se faire chier à vouloir lui plaire alors que tout ce qu'elle voulait, c'était un 7 pouces dans son cul?

J'ai été longtemps à me dire que j'étais mieux à me faire plaisir moi même, car l'investissement émotionnel n'en avait pas valu le coup.

J'ai fini par trouver, 8 ans plus tard. Elle était gênée, moi aussi. Je n'avais pas senti cela depuis cette fille au secondaire. Que mon moi-même.

Déjà 14 ans ensemble, mais je ne comprends pas plus. 

Je suis passé d'une fille aux moeurs légères à une femme dont la seule brassée de blanc possible se passe avec du Ivory Neige...