samedi 23 février 2013

La fatigue sélective

Nous étions devant la télé. Bien assis, mais pas tellement finalement, nous regardions la télévision, jusqu'à ce qu'elle m'empoigne mon sexe.

J'étais fatigué, vraiment fatigué. Ça faisait depuis déjà deux heures que je me retenais pour ne pas dormir profondément. Pas que ce que nous regardions était moche, loin de là, mais comme on dit, j'avais ma semaine dans le corps. Je dirais même plus, dans le cul!

Étant à combattre le sommeil qui revenait à tout moment, elle décida d'empoigner mon sexe.

- Hummmmmmm! Hummmmmmmmmmmmmmmmm! Oui!

Ce que la fatigue disparaissait tout d'un coup!.

Elle partit vers la cuisine pour un verre d'eau et revint avec cet air de "ce soir, je vais t'avoir mon homme". Elle arriva, enleva mon pantalon, mes sous-vêtements et dirigea sa bouche sur mon engin en érection. Vraiment en érection.

J'étais excité. Ses yeux me disaient "reste calme, je m'occupe de tout". Elle s'occupait effectivement de tout. Et ma fatigue avait disparu comme par magie.

Ses lèvres se déposèrent sur mon gland, continuèrent son chemin pour qu'il puisse être senti jusqu'aux amygdales et firent ensuite le chemin inverse. Elle répéta le geste souvent, de façon convaincante afin que rien, non rien, ne puisse laisser un doute sur l'aboutissement du geste.

Ses yeux m'indiquaient la ferme intention que Madame avait pour cette fin de soirée. Elle y allait de va-et-vient, successivement pour qu'on en entende les claquements de lèvres sur ma queue partout dans la maison.

"Smack mack mack smack smack mack mack mack smack", les mains accompagnaient aussi les lèvres dans les gestes jusqu'à ce que je décidai de me lever.

L'Homme se levait!

Lui prenant la tête, pas trop fermement, mais juste un peu afin de pouvoir suivre le va-et-viens, je me sentais comme un vrai homme. La virilité me remontait à l'esprit. I'm the man!

Après quelques "humm", "tu es vraiment bonne", "continue", et le fameux "sti que tu es hot", je commençais à sentir qu'il n'y avait pas seulement la virilité qui remontait. J'étais sur le point de jouir.

En plein milieu du salon, debout devant Madame qui était "confortablement" assise sur le divan, juste à côté de la fenêtre du salon, dont le rideau devait laisser voir de l'extérieur les ombres de nos actes et qui devait facilement exciter ceux qui pouvaient regarder, j'ai laissé aller un:

- Humm... je....vais...

Je me retire et je la regarde me regarder. Je me sentais en contrôle de l'incontrôlable. Pour la première fois depuis des lunes, j'avais l'impression d'être un vrai mâle. Elle avait vraiment réussi son oeuvre, son chef-d'oeuvre.

Et moi, les mains remplies de jouissance, je me disais que la fatigue, c'était vraiment sélectif.

Oui, car la vie de couple est parfois remplie de moments de fatigue, vécus par l'un ou par l'autre, mais parfois, lorsqu'on se donne la peine, il en résulte des moments incroyables qui nous aide grandement à nous faire sentir bien.

Vraiment bien.


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