Combien
de fois dira-t-on cette phrase?
Pourtant,
nous ne sommes pas mieux qu'elles. Loin de là. Et ce qui est encore plus
surprenant, c'est que pour le nombre de fois qu'une femme ferait ce reproche à
un homme, il y a 100 hommes qui reprochent la même chose aux femmes.
Force
est de constater que, soit nous n'avons pas la capacité réelle de bien les
cerner, soit nous aimons nous plaindre afin de nous prouver quelque chose de
totalement faux..
Depuis
quelque temps, je me sens moche. Vous l'avez lu dans la première partie de mes 50 nuances.
-Hein
quoi, d'autres histoires de 50 nuances?!? Moi qui avais terminé le troisième
tome depuis 3 heures, j'en veux d'autres, je n'en peux plus!!!
-Madame,
calmez-vous, ce n'est qu'un billet de blogue utilisant le terme afin d'avoir
votre attention...
Pourtant,
je n'ai rien à me plaindre. Beau travail, belle maison, belle famille, bonne
santé, de quoi je me plain?
Depuis
plus de 3 ans, ma vie professionnelle prend une très grande partie de ma vie.
Ayant un travail public, parfois médiatisé. Pour m'y accomplir du mieux
possible, je peux toujours compter sur Madame. Elle m'aide, me supporte, me
pousse, m'encourage et accepte les nombreuses absences extérieures dues aux
rencontres fréquentes.
Jamais
de mot de découragement, toujours à l'affut pour tenir le fort familial, malgré
la fatigue grandement justifiée. Madame est extraordinaire, mais je ne sais
plus comment lui faire savoir.
Pourtant,
j'ai toujours une solution lorsqu'il s'agit de mon travail. Est-ce normal?
Comment la vie professionnelle peut-elle être plus facile à gérer que de
démontrer ses émotions à la personne qui partage sa vie depuis près de 13 ans?
On dirait que j'ai oublié comment l'aimer correctement.
Pourtant,
n'y a-t-il quelque chose de plus facile que d'aimer? Parfois, j'en ai des
doutes. La routine familiale m'avait fait oublier la femme. Elle existait, mais
quelque part dans ma tête. J'avais remplacé la réalité de Madame par un
scénario dans ma tête. Alors que dans ma tête tout était clair, je m'étais
inventé comme quoi, automatiquement, elle ressentait ce que je m'imaginais. Il
fallait que je m'extériorise. Que je lui communique. Mais un homme, lorsque ça
communique, ça ressemble un peu à un discours d'un enfant de trois ans qui
raconte sa journée à la garderie...
-Je
veux te dire... euh... tu sais... tu es la meilleure mère... non tu n'es pas que
ça, mais tu es une femme... euh.. tu m'excites... euh...non je ne pense pas qu'à
baiser... ah euh....tes yeux... euh... tu sais...depuis le temps... NON...je
n'essaie pas de te quitter... euh.
Tout
ça pour dire "Chérie, je t'aime plus encore qu'au début"
Notre
difficulté ou notre entêtement à ne pas communiquer nos états d'âme viennent
souvent compliquer ce qui pourtant devrait être si simple.
Après
ça on parle de femmes compliquées?
Oui,
parfois elle vie selon ses hormones.
Ah
les hormones féminines. Congédiez l'ingénieur qui a pensé au fonctionnement de
tout ça!
Bref,
ce vendredi-là, j'ai eu l'impression que j'étais en train de manquer quelque
chose d'important. Quelque chose qui me faisait dire "Euh..."
Oui,
chaque fois que j'ai l'impression de manquer quelque chose d'important, je dis
"euh....". Belle façon de s'exprimer hein?
J'étais
en train de considérer Madame comme étant que "la mère des mes enfants". Rien de
moins...
Elle
l'est, mais elle est tellement plus. J'avais besoin de me sentir comme dans les
premières années passées avec elle. De laisser aller mes émotions et partager
avec elle de la plus belle façon possible la vie routinière d'un horaire avec
enfants, afin de pouvoir la regarder avec les yeux de l'amoureux qu'elle a connu
et que je croyais être encore..
Rousseau disait "L'homme est bon par nature, c'est la société qui le corrompt"
Moi je dis "Les femmes sont simples à comprendre, c'est les hommes qui compliquent le tout"
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